VIDÉO

PAROLES

I’m not well, I’m aware of it, but hey! There was something unhealthy that I didn’t want, which tears
me. It’s a phenomenon of transfer between her and me, but in the wrong direction. I shall never get
out of it alone. Listen to me, here is all the story…

Well it’s true, I maintain the clouds
Up to the top of my shroud.

I keep my head in the swarm,
Need help because of the storm.

I see my shrink but she thinks aloud.
For sure, neither of us seem proud.

Can you hear the madwoman, my obsession?
I am going to handle its oppression.
I swear to you, to crush up it now!

Where am I? Who am I? It’s maybe an echo chamber. Just an echo chamber. I feel like her. I have to destroy us.

Stranded mind.

Oh please, don’t leave me with her!
Shut up honey, the healing is coming.

I flee my shrink and she thinks aloud.
For sure, neither of us seem proud.

I hear this poor madwoman, my obsession.
I’m going to eat her up. Fucking depression!
I swear to you, devour her now!

CRÉDITS

Photos et visuels : Léa Fery, Yoan Gonçalves et Kévin Durand
Modèle : Mellie Melzassard
Composition : Gabriel Keller
Paroles : Yann Frey
Arrangements : HEGOA, Axel Cano, Charlie Henry, Jonathan Rivière-Camara, Émilie Béroule et Margaux
Batterie : Gabriel Keller
Basse : Jonathan Rivière-Camara
Guitares : Charlie Henry et Gabriel Keller
Enregistrements : Gabriel Keller
Mixage : Maxime Bertrand
Production : association White Pace

LE MOT DU PAROLIER

L’aliénation : il me fallait aborder cette notion de manière urgente. Peut-être que relire les Métamorphoses d’Ovide m’a rappelé certains fondements – aussi pathologiques soient-ils – des échanges humains et de leur propension au social.

Voilà sans doute la chanson qui aura été la plus difficile à écrire pour cet album! Il se trouve que l’anglais répondait parfaitement à la dynamique du morceau, je devais donc expérimenter la versification en langue étrangère. Cette musique me ressemble beaucoup parce qu’elle relève d’une gravité avec laquelle je travaille depuis longtemps, aussi avais-je très envie de relever le défi malgré l’abandon ponctuel du français. Par ailleurs, lors de ma première écoute, j’ai immédiatement ressenti le potentiel narratif de cette composition; facteur de motivation, ce détail m’a donné envie d’écrire une version longue qui contiendrait du récit. Un premier pour introduire le morceau, un second pour opérer le transfert pathologique d’un personnage à l’autre au moment du pont musical. Au vu de ma réticence pour les commandes contraignantes, je trouve le résultat très satisfaisant. Le texte a tout de suite été adopté par la musique grâce aux chanteuses qui ont eu la maturité de porter une attention quasi dramaturgique à ces quelques vers. Étant-donné que je ne maîtrise pas bien cette langue, j’ai peut-être une exigence limitée en anglais, mais en l’occurrence, la fluidité mélodique de l’ensemble me comble. Elle résonne en moi, mais je souhaite surtout qu’elle tremble en vous. Je vous souhaite une belle écoute!

LE MOT DE LA CHANTEUSE (Émilie Béroule)

C’était pas facile d’interpréter un style et un personnage différent de ce que j’ai l’habitude de faire. C’était à la fois intéressant et un vrai challenge. Ça ne m’a pas déplu, je suis plutôt contente du rendu et j’espère que tout le monde le sera aussi. Comme quoi, on peut toujours aller plus loin, voire jusqu’à la folie.

Laisser un commentaire

Retour en haut